Des espèces nuisibles
Adotez les bons réflexes pour repérer les plantes et les insectes dits invasifs, qui prennent la place d’espèces locales, perturbent les milieux naturels et qui peuvent même nuire à la santé et à l’économie !
Plantes
L’Ambroisie
Allergisante et envahissante
Peu présente en Normandie, l’ambroisie se développe et se multiplie sur différents types de terrains et préférentiellement sur :
- les sols nus et remaniés : chantiers, terrains vagues, voies de communication (talus de routes, d’autoroutes et de voies ferrées, bords des rivières) ;
- les jachères, les cultures de tournesols, de maïs et de soja, etc ;
- les zones d’entrepôts de graines et de fourrages ;
- les jardins des particuliers (par exemple par l’intermédiaire de terre importée ou de graines de tournesol utilisées pour les oiseaux. Ceux-ci pouvant contenir des graines d’ambroisie).
C’est au stade de la détection précoce des nouveaux foyers que les actions de lutte sont les plus efficaces.
- Ambroisie à feuilles d’armoise (détectée significativement dans le Calvados en 2021) : cliquez-ici pour visionner la vidéo dédiée.
- Ambroisie à épis lisses (détectée significativement dans la Manche en 2024) : cliquez-ici pour visionner la vidéo dédiée.
Pour savoir que faire en cas de détection de cette plante, rendez-vous sur le site de l’ARS Normandie : cliquez-ici.
La Berce du Caucase
Envahissante et brûlante…
En Normandie, la Berce du Caucase est observée depuis plusieurs années sur l’ensemble des départements avec un nombre de foyers important dans le Calvados et la Seine-Maritime. La sève de la berce du Caucase contient des substances toxiques (furanocoumarines) qui provoquent des dermatoses et des brûlures (parfois graves) après exposition de la peau à la sève puis à la lumière du soleil.
Poussant dans les endroits frais et humides, on la retrouve plutôt à la sortie des bourgs dans des zones délaissées : friches, terrains vagues, fossés de bords de route ou de chemin, berges de cours d’eau.
Comment la reconnaître ?
Pour savoir que faire en cas de détection ou de contact avec cette plante, rendez-vous sur le site de l’ARS Normandie : cliquez-ici.
L’Herbe de la Pampa
Ultra-tendance mais interdite !
On la reconnaît facilement avec ses grandes touffes pouvant atteindre plusieurs mètres de haut : l’herbe de la Pampa (Cortaderia selloana) est interdite en France depuis l’arrêté ministériel du 14 février 2018 (modifié en 2020 puis en 2024). Etant considérée comme une espèce végétale exotique envahissante, il est strictement interdit de la détenir, l’utiliser, l’échanger ou la transporter.
Si vous détenez des spécimens, vous devez détruire ce stock (attention à ne pas propager l’espèce le milieu naturel).
Les professionnels ont l’interdiction de la commercialiser.
En cas de non-respect de ces interdictions, la sanction pourra aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende (sachant en plus que l’amende est doublée si elle est commise dans un parc national ou une réserve naturelle comme c’est le cas de tous les jardins de Rives-en-Seine…)
+ d’informations sur le site de la Fédération Française du Paysage
Et aussi : l’Arbre à Papillons
Animaux
Moustique tigre
Vecteur de maladies…
Depuis la saison 2023 (enquête, prospection, analyses de signalement citoyen, relevé de piège), le moustique tigre est observé en Normandie. La région était jusqu’alors la dernière de France métropolitaine dans laquelle le moustique n’était pas implanté. Le moustique Aedes albopictus est originaire d’Asie et est également appelé moustique tigre en raison des zébrures noires et blanches qui parcourent son corps effilé et d’une ligne blanche sur le thorax.
Comment le reconnaître ?
- comment identifier le moustique tigre et le signaler : cliquez-ici
- quels réflexes adopter contre l’implantation et la prolifération du moustique tigre : cliquez-ici
Chenilles processionnaires
3 espèces de papillons normands concernés…
Un état des lieux de la présence de chenille urticantes en Normandie a mis en évidence la présence sur le territoire régional de chenilles de trois espèces de papillon (processionnaire du pin ou Thaumetopoea pityocampa, processionnaire du chêne ou Thaumetopoea processionea, bombyx cul-brun ou Euproctis chrysorrhoea).
Les poils de ces chenilles présentent des propriétés urticantes et peuvent être à l’origined’atteintes cutanées, oculaires, respiratoires ou allergiques chez les personnes exposées. Ces effets sur la santé n’impliquent pas nécessairement un contact direct avec les insectes : les poils peuvent rester présents et être urticants même quand les chenilles ne sont plus visibles.
Pour savoir que faire en cas de détection ou de contact avec cet insecte, rendez-vous sur le site de l’ARS Normandie : cliquez-ici.
Et aussi, les frelons asiatiques
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